Peu connu du grand public, Georges Kuzmanovic revient dans un premier temps sur son parcours. A ce sujet, à l’inverse de la plupart des candidats, il revendique d’avoir une vie riche de nombreuses expériences et d’avoir rencontré des difficultés, à l’image de la plupart des français. Engagé très tôt en politique dans des formations de gauche, il a fini par occuper des fonctions au sein de la France Insoumise.
Son souhait de créer le parti République Souveraine a émergé en 2017 après des désaccords avec la France Insoumise, notamment au sujet du positionnement vis-à-vis de l’Union européenne lorsque LFI a abandonné l’idée du Plan A / Plan B. Si son histoire est ancrée à gauche, le clivage gauche/droite ne lui paraît plus pertinent aujourd’hui compte tenu de l’émergence d’Emannuel Macron.
Le candidat dénonce l’évolution du capitalisme à partir des années 1980, marqué par un tournant vers la financiarisation. Sans dire que tout allait bien dans le passé, Georges Kuzmanovic avance qu’à cette époque, les luttes sociales permettaient que la situation s’améliore puisque le capitalisme était encore ancré dans des territoires.
Pour reprendre le contrôle, République Souveraine propose donc de dénoncer les traités européens, d’engager un rapport de force et d’organiser ensuite un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Cette stratégie repose sur l’idée que les peuples européens pourraient se soulever (Espagne, Grèce, Italie) dans le cas où la France sonnerait la révolte. L’ambition serait donc de sortir de « cette Union européenne » et d’engager des négociations avec les autres pays pour créer des formes de coopération au profit des peuples. De même, le programme prévoit une sortie de l’OTAN.