La démocratie
Le programme de la Concorde Citoyenne 2022 prévoit la mise en place du RIC sous toutes ses formes, « pour renouer avec l’esprit de la Vème République ». Principale revendication des Gilets Jaunes, l’intérêt de la mesure serait de permettre au peuple de « débloquer les situations à sa propre initiative ». (35’21)
Le RIC Constituant permettrait au peuple de modifier la Constitution en réunissant 1 million de signature. De manière plus générale, tous les changements de la Constitution devraient être adoptés par référendum. Quant au RIC législatif il permettrait aux citoyens de proposer de nouvelles lois, à certaines conditions. Le RIC abrogatoire aurait pour fonction de permettre aux citoyens d’abolir des lois votées par les parlementaires et le RIC révocatoire de démettre des élus de leurs fonctions, sans toutefois avoir la volonté de déclencher « une chasse aux sorcières ». Le programme prévoit également la réduction du nombre de parlementaires à 450 (au lieu de 577) et la mise en place de commissions citoyennes de contrôle de l’élaboration des lois. (41’55).
Le protectionnisme et la réindustrialisation
Dénonçant la passivité de l’Union Européenne sur la mise en place des taxes pour le commerce international, le candidat souhaite que la France, redevenue indépendante, fixe à son tour des barrières tarifaires à l’entrée. Les tarifs appliqués dépendraient en revanche de l’existence ou non d’une production française équivalente. Suivant les intérêts du moment, la France pourra nouer des alliances ponctuelles avec d’autres pays, sans toutefois s’enfermer dans un cadre aussi restrictif que l’Union européenne.
La suite de l’entretien porte sur le programme de réindustrialisation et notamment le projet d’internet souverain (1’03’00). Quant aux enjeux environnementaux, le candidat met en avant que la priorité est avant tout la « fin du mois » plutôt que la « fin du monde ». Fabrice Grimal ajoute à cette occasion qu’à ses yeux les rapports des années 1970 (notamment celui du Club de Rome) alarmant sur les risques environnementaux avaient tort.
La fin de l’entretien porte sur les réformes que contient le programme concernant les médias (1’10’00)